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Barbara Stiegler : "On sous-estime l'hégémonie culturelle du néolibéralisme" / Catherine André
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Barbara Stiegler est philosophe. Elle enseigne à l'université Bordeaux Montaigne où elle dirige le master "Soin, éthique et santé", et travaille depuis une dizaine d'années avec le monde hospitalier. Elle vient de publier "" Il faut s'adapter ". Sur un nouvel impératif politique" (coll. NRF, Gallimard), où elle se penche sur les sources biologiques du néolibéralisme. Une pensée qui est beaucoup plus structurée, politique et hégémonique que son affiliation à une simple théorie économique pourrait le laisser penser. Car c'est avec elle que les catégories empruntées à la biologie que sont l'évolution, la sélection, l'adaptation et la compétition se sont mises à dominer l'ensemble du champ politique contemporain, particulièrement dans les domaines de l'éducation et de la santé. Barbara Stiegler situe ses travaux dans la lignée de ceux entamées par Michel Foucault, qu'elle prolonge.
Voir le numéro de la revue «Alternatives économiques, 390, 05/2019»
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